Werner Günther Jakob
Vita
(LEA) KFZ-Mechaniker
Jakob, Werner, geb. 19.01.1923 in Dillingen, verst. 08.06.1944 in Forcalquier/Frankreich, Automechaniker, 1935 Emigration nach Frankreich mit den Eltern, 1942 - 1944 Leben in der Illegalität, Festnahme und sofortige Erschießung durch deutsche Truppen
(Mk) v. Friedrichsthal (Saar)
06.09.1927 Leipzigerstr. 8
(RS) erschossen, https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article184487 :
Né le 19 janvier 1923 à Dillingen (Sarre, Allemagne), exécuté sommairement le 8 juin 1944 à Forcalquier (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) ; résistant de l’Armée secrète (AS).
Werner Jacob, jeune juif allemand, fils de Martha Levy et Gottfried Jacob, réfugié avec sa famille à Pertuis (Vaucluse), avait échappé à la rafle effectuée là par les Allemands et leurs auxiliaires, le 4 mai 1944. Il aurait pris le maquis pour venger ses grands-parents, raflés par Allemands à Peyruis dans la nuit du 3 au 4 mai 1944. Ses grands-parents étaient Benjamin (Benny) Levy, né le 6 avril 1871 à Kerprichhemmersdorf (Sarre) et Auguste Alkan (en allemand, Auguste est un prénom féminin), née le 21 novembre 1878 à Dillingen, Saarlouis (Rheinprovinz). Ils furent transférés à Drancy d’où ils furent déportés par le convoi n° 74 parti le 20 mai 1944 à Auschwitz-Birkenau et, compte tenu de leur âge, certainement gazés à l’arrivée.
Il faisait partie de l’AS de Sigonce (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence). Conformément aux ordres reçus, ces résistants furent mobilisés à la suite du débarquement en Normandie. Son groupe fut envoyé occuper Forcalquier, sous-préfecture des Basses-Alpes, le 7 juin 1944, mais la réaction allemande fut immédiate. La ville fut reprise le lendemain. Avec six de ses camarades de Sigonce, il fut arrêté et fit partie des onze résistants qui furent exécutés contre le mur de l’église, à 20 heures.
(OdN-Akte) StAr SB V43/2-502
Antrag gestellt vom Vater
abgelehnt wegen Fristversäumnis
22.02.1950 Ablehnung
Der Antragsteller, der selbst als Opfer des Nationalsozialismus bereits anerkannt ist, beantragt mit Schreiben vom 19.12.1949 seine Anerkennung als unterhaltsberechtigter Hinterbliebener für seinen in der französischen Widerstandsbewegung gefallenen Sohn Jakob WERNER.
Der Antragsteller selbst hat seinen Wohnsitz im Saarland.
Die Voraussetzungen des § 4 (1) sind nicht erfüllt.
Der Antrag musste daher wegen Fristversäumnis abgelehnt werden.
Remarques
Vater Jakob Gottfried 16.11.1894 Saarbrücken
Jakob Martha geb. Levy 06.09.1901 Frankfurt a/Main.