Jacob (Jakob, Jacques) Kronenberger
Vita
Kaufmann, Handelsvertreter, Straßburg
wh. Straßburg, Bischweilerstr.10 (1902/04)
Heirat 31.08.1905 Straßburg (Q.: Straßburg H 932/1905)
Ehe geschieden durch Urteil d. Tribunal 1.Instanz per 15.07.1931
(GSP) Kfm., Straßburg
stiller Teilhaber an Fa. Vertrieb von halbfertiger Damengarderobe 15.02.1922 – 22.01.1924
Karcherstr. 15 > ab 01.02.1923 Viktoriastr. 25
seit 01.02.1923 Vertrieb von Textilwaren u. Bildwerke engros
Tätiger Teilhaber Leon Peretz 23.09.1879 Jassy
(Maitron) KRONENBERGER Jacques
Né le 24 mars 1876 à Saint-Wandel (Sarre, Allemagne), massacré le 29 mars 1944 à Château-L’Évêque (Dordogne) ; représentant ; victime civile d’origine juive.
Jacques Kronenberger fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer en Dordogne.
Du 26 mars au 2 avril 1944, la division Brehmer, ou division B de l’initiale du patronyme de son chef, le général Brehmer, accompagnée par des éléments de la Sipo-SD et de la Brigade nord-africaine et bénéficiant de renseignements collectés par des délateurs, collaborationnistes ou non, et par l’administration de Vichy, traversa le département de la Dordogne, traquant les maquisards et massacrant des civils en représailles dans le cadre d’opérations de répression, mais aussi en conduisant une politique génocidaire à l’encontre des nombreux Juifs réfugiés dans le département. Les hommes furent abattus parce que Juifs et les femmes et les enfants furent souvent arrêtés, transférés à Drancy puis déportés vers les centres de mise à mort, Auschwitz-Birkenau principalement.
En zone dite libre puis zone sud, les Juifs avaient été recensés en application d’une loi de Vichy du 2 juin 1941, le jour même de la promulgation du second statut des Juifs ; un recensement spécifique des Juifs étrangers intervint en janvier 1942 ; enfin, une loi de Vichy du 11 décembre 1942 imposa en zone sud la mention « juif » sur la carte d’alimentation et sur la carte d’identité des Juifs français et étrangers.
Jacques Kronenberger, représentant, était l’époux de Céline Wolf. Ils étaient domiciliés à Château-l’Evêque. Après avoir abattu Marcel Epstein, les Allemands obtinrent ensuite du secrétaire de mairie la liste des juifs de la commune. Dans les heures qui suivirent, des éléments de la division Brehmer et de la Hilfpolizei. abattirent quatre autres juifs, parmi lesquels Jacques Kronenberger dans le bois de « Mesplier », le 29 mars 1944.
Son nom figure sur la stèle édifiée sur le lieu des exécutions ainsi que sur le monument aux morts de la commune.
Remarques
Vater KRONENBERGER Leopold 03.07.1841 Hoppstädten – 27.11.1904 Straßburg
Mutter Kronenberger geb. SIMON Karolina 08.10.1845 Schweich – 10.05.1902 Straßburg
Geschwister:
Kronenberger Ida 09.11.1870 St. Wendel – 04.01.1951 Paris
Kronenberger Florentine 27.05.1872 St. Wendel
Kronenberger Eugen 24.05.1873 St. Wendel – 30.11.1876 St. Wendel
Ehefrau Kronenberger geb. WOLF Celine 24.07.1880 Straßburg – 06.12.1957 Paris
(RS) Sohn Kronenberger Leo (Léon) 03.06.1908 Strasbourg, Alsace – 02.05.1998 Le Perray-en-Yvelines, Yvelines
Sohn Kronenberger Albert Lazarus (Lazare) 19.06.1914 Strasbourg, Alsace – 17.06.2001 Gentilly, Val-de-Marne
HA Strasbourg 932/1905