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Rose Reze Adler-Brand (Helisiewicz)

statut:
survivant
le genre:
Femelle
Nom de naissance:
Adler-Brand
Appelé:
-
Alias:
-
Date de naissance:
07. März 1912
Lieu de naissance:
Domicile:
Lieu du dommage survenu:
Date de décès:
06. Januar 2003
Décédé(e) à:
Numéro de dossier LEA:
4842
*En raison de dispositions légales, les données du conjoint ne seront pas divulguées

Vita

Hausfrau
(Mk Vater) isr.
13.03.1911 Ludwigstr. 30
04.03.1913 n. Esch a/d. Alzette
01.04.1913 in " zugezogen
(RS) Heirat 17.01.1935 in Esch-sur-Azette, Luxembourg
(RS) 05.08.1939 wh. Paris, 28, rue Meslay (GA Totgeburt eines Kindes)
(AJPN) Lorsque les Allemands occupèrent la zone libre en novembre 1942, des milliers de Juifs allèrent se réfugier dans la zone sous contrôle italien, comportant les départements des Alpes et de la Côte d'Azur. Ils y bénéficièrent d'un répit temporaire, à l'abri des déportations allemandes et de la législation antisémite de Vichy,
Rose et Izraël Helisiewicz se trouvait parmi eux. Ces Juifs de Pologne émigrés en France en 1924 s'étaient installés à Paris où le père travaillait dans l'industrie du vêtement.
Deux filles leur étaient nées, Jacqueline en 1936, et Florence, en 1940, respectivement âgées de six et un an et demi lorsque la famille se réfugia à Jeanselle sur la Côte d'Azur en été 1942.
Avec l'arrivée des Allemands en septembre 1943, leur situation devint critique. Avant la guerre, la famille avait pris des vacances à Iteuil, un petit village de la Vienne, où elle avait fait la connaissance de Claire Chauveau*. Les familles avaient sympathisé.
Les Helisiewicz décidèrent donc de chercher un refuge pour les fillettes à Iteuil. Grâce à de faux papiers et à une lettre de recommandation obtenue d'une femme qui était l'amie d'un officier allemand, ils arrivèrent au village sains et saufs. La plupart des habitants d'Iteuil se montrèrent généreux et accueillants.
Malgré ses moyens modestes, Claire Chauveau* accueillit les petites filles à bras ouverts et les traita comme ses propres enfants jusqu'à la Libération, au mépris des risques qu'elle courait. Les gens du village, qui savaient qu'elle cachait des enfants juifs, lui venaient en aide.
Après la guerre, Jacqueline Helisiewicz exprima son immense gratitude, loua avec effusion sa gentillesse et sa générosité. "Nous les filles, on l'appelait Tata Claire", dit-elle.
Les parents, eux, avaient fini par trouver asile dans une maison isolée du village, où ils se cachaient dans une pièce dont l'entrée était dissimulée au fond d’un placard, n'en sortant que la nuit. Claire Chauveau* les ravitaillait, mais pour ce faire, elle devait passer devant un détachement allemand qui gardait la voie du chemin de fer.
Pour plus de sûreté, les fillettes ignoraient la présence de leurs parents. Cependant, tous les dimanches, Claire Chauveau* leur faisait mettre leurs plus beaux habits et allait se promener avec elle près de la cachette de Rose et Izraël Helisiewicz, qui pouvaient ainsi voir comme les petites étaient bien tenues. La famille fut réunie à nouveau à la Libération.
Plus tard, Rose et Izraël Helisiewicz allèrent s'installer au Canada tandis que Jacqueline et Florence partaient aux Etats-Unis.
(Q: http://www.ajpn.org/personne-Izrael-Helisiewicz-12537.html)

Remarques

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